Le Stadium de Vitrolles reprend vie avec Basses Fréquences. Deux nuits électrisantes où Jeff Mills, Ben Klock, Helena Hauff et d’autres feront vibrer ce temple du son.
Il fut un temps où le Stadium de Vitrolles, cet écrin de béton brutaliste figé dans le paysage marseillais, n’était qu’un vaisseau fantôme. Une curiosité architecturale à l’abandon, vestige d’une époque où l’on croyait encore aux grandes salles modulables. Puis la musique a repris ses droits. Après avoir été le théâtre de free parties mythiques, le lieu retrouve sa vocation première : vibrer.
Les 25 et 26 avril prochains, le festival Basses Fréquences investit de nouveau ce monolithe pour un marathon électronique d’exception. L’affiche ? Une démonstration de force. Jeff Mills, architecte du son et pionnier de la techno de Detroit, viendra poser sa griffe. Ben Klock, résident du Berghain et maître des nappes hypnotiques, plongera le Stadium dans une transe millimétrée. Mais le casting ne s’arrête pas là.
B2B explosif
Car Basses Fréquences ne joue pas que la carte des légendes. NVST, figure montante aux influences punk et expérimentales, distillera une techno infusée d’éléments industriels et breakbeat. Helena Hauff, grande prêtresse d’un son sans concession, entre électro, acid et wave, apportera cette énergie brute qui a fait sa réputation.
Le programme laisse peu de place au répit. X CLUB. et LB aka LABAT s’annoncent en b2b explosif, poussant les BPM au bord de la rupture. Quant à Miley Serious, elle mêlera bass music et drum’n’bass, de quoi redoubler d’intensité dans une arène où chaque note résonne comme un appel à la frénésie.
Un lieu hors du temps. Une programmation qui mêle histoire et avant-garde. Vitrolles s’apprête à vivre deux nuits où la techno ne sera pas qu’un son : elle sera un territoire, un langage, une expérience totale.

