Les palmiers, les buildings, la mer : pas de doute, l’Ultra Music Festival a retrouvé sa place au coeur du quartier de Downtown, à Miami ! Pour cette édition très particulière après trois ans d’absence, le festival entendait bien marquer les esprits dès son coup d’envoi. Pari réussi ?

De nouvelles scénographies

Comme à chaque nouvelle édition, l’Ultra Music Festival a revu la scénographie de ses différentes scènes : Résistance, Worldwide, la mainstage… Comme a son habitude, le festival met d’importants moyens dans ses visuels, tant au niveau des écrans que de la scénographie ou de la pyrotechnie. Cette année encore, le résultat est à la hauteur des attentes, même si une impression de déjà-vu se fait sentir. Ultra réitère la même recette, toujours efficace, mais qui reprend dans leur globalité les éléments des années précédentes, sans trop de nouveauté. On notera toutefois la création, déjà évoquée maintes fois, d’une nouvelle scène dédiée au hardstyle. Un très bon point, qui démontre l’intérêt que le festival porte aux fans, surtout quand on connait la parcelle assez réduite dont bénéficie l’événement, coincé entre les immeubles et la mer. Chaque mètre carré étant forcément optimisé, la création d’une nouvelle scène n’a rien d’anodin !

Des premières fois mémorables

Après que Frank Walker et Nicky Romero aient chauffé à blanc le public de la mainstage, c’est au tour de Timmy Trumpet de prendre le relai. Une mainstage pour un premier passage à l’Ultra, ce n’est pas commun. C’est dire l’ascension de Timmy Trumpet ces dernières années… L’Australien a fait honneur à sa réputation de showman avec un set à la mesure de l’importance du moment. Sautant partout, passant des platines à la trompette et de tempêtes aux (rares) accalmies, le numéro 9 du Top100DJs a été impérial. Juste après c’est un autre australien, Fisher, qui faisait lui aussi ses débuts à l’Ultra sur la mainstage. Déjà prévu en 2020 au même horaire, l’auteur de ‘Losing It’ (et plus récemment d’’It’s a Killa’ et ‘Palm Beach Banga’) a eu l’honneur de jouer sur la plus belle scène au meilleur moment de la journée, celui du sunset, où les lights se dévoilent peu à peu tandis que le soleil se couche. Evidemment, le DJ en a profité pour enchaîner les bangers, sa spécialité de jour comme de nuit. 

Des invités de choix

L’Ultra Music Festival est régulièrement l’occasion pour les artistes d’inviter leurs amis DJs sur scène. Pour sa première fois, Timmy Trumpet a ainsi fait monter KSHMR sur la scène de l’Ultra pour partager les platines quelques minutes. Sur la scène Worldwide, Armin van Buuren a quant à lui offert un b2b à son petit protégé, le génie de l’acid techno Reinier Zonneveld. Très attendu, le set n’a pas déçu, les deux DJs ont mis leur expertise des platines au service d’un set explosif lors duquel ils ont joué de nombreuses nouveautés, ainsi que leur récente collaboration sur le bien nommé ‘We Can Dance Again’. De son côté, Martin Garrix a été soutenir ses collègues Dubvision puis Matisse & Sadko sur la scène de son label STMPD RCRDS, avant de rejoindre la mainstage. C’est là que Kygo a clôturé la soirée, offrant au public un set lors duquel le rappeur 50 cent est venu interpréter quelques uns de ses classiques (‘P.I.M.P, ‘Candy Shop’, ‘In Da Club’), créant la surprise dans le public !

Des inédits par dizaines.

Moment important de l’année pour les DJs, l’Ultra est un festival idéal pour présenter de nouveaux titres au public comme aux autres DJs, en amont de l’été. Cette édition n’a pas dérogé à la règle. Martin Garrix (8 nouveaux IDs joués, dont sa collaboration avec Dubvision), Alesso (2 ID), Armin van Buuren (8 également, et près de la moitié du set pour son b2b avec Reinier Zonneveld quelques minutes plus tôt sur la même scène) : les sets ont été truffé de nouveaux hits… Rendez-vous sur le site 1001 tracklists pour le détail des sets et écouter les nouveautés jouées par vos DJs préférés.

Photos : Clement Le Calvé / DJ MAG FR