Jour 2 ! Suite au succès du format de l’année précédente, le festival catovien s’est pour la deuxième fois de son histoire étendu sur deux jours.

Alors que les Red et Blue stages se sont transformées en Orange et Purple stage pour des performances live et trance, ce dimanche a commencé sur les chapeaux de roue avec dès 11h un warm-up de qualité de SLVN. Le jeune producteur doit sa présence à sa victoire lors d’un concours organisé par Groover Music qui donnait la possibilité de mixer sur la mainstage du festival le dimanche.

Après de belles prestations de Rivo, Trinix et Vantage, quelques modifications ont eu lieux sur la timetable, impactant principalement la Orange Stage. Les sets d’Arnaud Rebotini et La P’tite Fumée ont été avancés, permettant à Graviity et Jon Bom de combiner leurs univers cosmiques plus tôt que prévu pour une belle performance live en B2B. Sur la Yellow stage, Breakbot a finalement livré un set solo, sans Yuksek contraint d’annuler sa venue au dernier moment.

Graviity, en B2B avec Jon Bom. 

En fin d’après-midi, le célèbre producteur hollandais Bakermat a fait chavirer le public d’Elektric Park avec ses plus grands hits comme ‘One Day’, ‘Baby’ ou encore ‘Ain’t Nobody.’ À noter qu’il fait le choix de commencer et de finir son set avec ‘Baianá’, pour le plus grand bonheur de la Yellow stage. À force de danser, il ne restait plus que de la terre sous les pieds des festivaliers d’Elektric Park. De quoi rappeler les conditions des Déferlantes à Céret !

Bakermat, accompagné de son trompettise, lors de son set ce dimanche 4 septembre 2022. 

Vladimir Cauchemar et Asdek ont ensuite pris le relais pour certainement le set le plus abouti de cette douxième édition visuellement parlant, grâce à des déflagrations à n’en plus compter et une belle complémentarité entre les deux producteurs français. Pour ce show spécialement préparé pour Elektric Park (où Basstrick a livré une belle surprise en les rejoignant sur scène au milieu du set), les deux artistes ont conclu sur un « mur de la mort », marque de fabrique de DJ Snake en concert et festival et forcément établi sur un morceau de ce dernier, en l’occurrence ‘Trust Nobody.’  

Le B2B de Vladimir Cauchemar et Asdek. 

Pour finir ce dimanche en beauté, « trois monstres sacrés de la French Touch » (pour reprendre les mots de Joachim Garraud) Étienne de Crécy, Boombass et DJ Falcon ont fini le travail sur la mainstage. Le duo norvégien Da Tweekaz a dans le même moment remué la Orange stage et offert une belle surprise à son public en invitant sur scène la productrice belge Mandy, présente quelques heures plus tôt sur la Purple stage. Côté Gold stage, le collectif Gogo Green était aux manettes de 14h à 22h.

Mandy, accompagnée du duo Da Tweekaz. 

Un B2B2B d’exception de DJ Falcon, Étienne de Crécy et Boombass pour bien finir cette douxième édition.

En tout, c’est une centaine d’artistes ont fait danser sur ces deux jours environ 30 000 festivaliers grâce aux 5 scènes réparties sur les 46 000 m2 de l’île des Impressionnistes de Chatou.