BICEP clôturent leur série CHROMA avec un vinyle limité regroupant les titres marquants publiés ces derniers mois. Le projet fonctionne comme un bilan : production précise, identité sonore cohérente, et une sélection pensée pour les clubs. Ce disque résume une période où le duo a expérimenté sans perdre son efficacité. Une sortie attendue par les fans, qui marque la fin d’un chapitre sans fermer la porte au prochain.
Avec Artifact, Parov Stelar revient sur un album construit autour de la notion de mémoire et de traces laissées par une vie ou un instant. Le disque mêle son électronique, arrangements orchestraux et approche pop assumée. Sans chercher la rupture totale avec son style, il élargit son cadre et pousse son écriture vers un format plus narratif.
Krl Mx signe un EP où l’on retrouve une production directe, pensée avant tout pour le club. Le projet explore plusieurs intensités sans perdre en cohérence, avec des choix rythmiques nets et une écriture volontairement sans fioritures. Ce n’est pas un disque conceptuel mais une démonstration de savoir-faire, portée par un sens de la construction efficace. Une sortie solide qui confirme son positionnement.
Avec Afterglow, FKA twigs propose la suite d’EUSEXUA. Là où l’album précédent cherchait l’impact et la tension, celui-ci offre une version plus directe de ses influences club. Certains morceaux réactivent des pistes amorcées sur ses anciens projets, d’autres s’ouvrent à une écriture plus pop. L’ensemble forme une extension cohérente plutôt qu’un simple ajout, et montre un moment précis de sa trajectoire artistique.
À l’occasion des vingt ans d’OK Cowboy, Vitalic réédite l’un des albums phares de l’électronique française. Le projet revient en version remasterisée, accompagné d’inédits et de versions live. Cette édition rappelle l’impact qu’a eu le disque sur la scène techno et électro-pop française du milieu des années 2000. Une manière d’offrir une seconde vie à un album souvent cité comme référence.
Avec Change Time, Quenum s’éloigne du format club pour travailler un son plus intime. L’album a été conçu en partie avec son fils Zac et son collaborateur Christophe Calpini, ce qui lui donne une dimension personnelle intéressante. Le projet met l’accent sur l’écriture, les textures et la construction atmosphérique plutôt que sur l’impact immédiat. Une étape importante dans le parcours d’un artiste influent mais discret.
Quatrième volume de la série hot steel, ce nouvel opus rassemble des titres issus d’un appel ouvert réalisé par Nina Kraviz. Comme les précédents, ce projet sert autant d’instantané artistique que de laboratoire pour repérer de nouveaux noms. On y retrouve une sélection variée, guidée par la spontanéité du format. Une compilation qui reflète davantage un moment qu’un style, fidèle à l’esprit du label трип.
Pour célébrer dix ans de soirées queer à Londres, Inferno réunit vingt-cinq artistes dans une compilation pensée comme un témoignage de scène. On y trouve des productions brutes, hybrides et volontaires, à l’image de l’esthétique qui a fait la singularité du collectif. Au-delà de la sortie musicale, on a ici un document qui retrace une décennie d’activisme culturel autour des marges, du club et de l’expression libre.
La série pilotée par TDJ continue avec un quatrième épisode entièrement mixé par Earth from Space et yerbby. Le format assume son côté hybride : un long mix inédit accompagné d’une vidéo pensée comme partie intégrante du projet. La sortie s’inscrit dans la continuité de l’univers SPF : accessible, émotionnel, et tourné vers la scène émergente. Une manière de documenter une esthétique en construction.
Avec New Era, Haelium confirme un virage plus affirmé vers une esthétique mêlant electronica, influences UK et rythmiques breakées. Signé sur le label londonien Blank Dust, l’EP montre un travail plus précis, où chaque titre cherche un équilibre entre mélodie, structure et efficacité. Une sortie qui installe Haelium dans un registre plus identifié, tout en gardant la sensibilité de ses premiers morceaux.
Premier volet d’un projet en deux parties, MIMESIS (part one) repose entièrement sur des enregistrements captés pendant un trajet en train. Chaque morceau transforme ce matériau en motifs rythmiques ou mélodiques plutôt qu’en simple texture de fond. Le résultat est un EP court mais pensé, où l’approche sonore dicte la construction. Un projet qui met en avant l’idée de processus plutôt que celle de performance.
Avec ce deuxième EP, Nascaa affine une écriture qui repose sur le contraste : introspection, tension et moments plus orientés club. L’ensemble dessine une progression, presque narrative, sans tomber dans l’exercice de style. Le projet confirme un artiste qui avance par étapes, avec une attention portée à la texture et au détail. Until It Shines montre un artiste qui développe son langage avec cohérence, tout en ouvrant la porte à une évolution plus affirmée.
Ce nouvel EP signé sur Amsterdam Dance Capital réunit Jonas Gottlieb et BURY2K autour de quatre morceaux construits pour le club. Le projet mise sur des structures claires et des choix sonores directs, avec une créativité qui s’exprime davantage dans le détail que dans la démonstration. Une production efficace, taillée pour fonctionner dans un set et trouver sa place dans les playlists des DJs.
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