Dans une abbaye mystique, Leblanc nous a saisi avec son clip pour « O Fortuna », fusionnant techno symphonique et puissance visuelle. Un tour de force sonore avant la sortie de son album « Reborn » chez Polydor.
Dans l’écrin austère et majestueux d’une abbaye oubliée, les premières notes résonnent comme une incantation. Ombres et lumières se livrent bataille sur les pierres séculaires, tandis que la caméra s’attarde sur les platines posées sur le bénitier en guise de table, les voûtes gothiques, et les poteaux qui s’élèvent dans une procession hypnotique. Puis, l’orage éclate. C’est celui de Leblanc avec « O Fortuna ». Le beat, lourd et implacable, déchire le silence sacré. Leblanc vient de livrer un clip à la hauteur de son univers : spectaculaire, immersif, et d’une puissance rare.
Avec ce titre, extrait de son premier album « Reborn » attendu en mai chez Polydor, le DJ et chef d’orchestre français réussit un tour de force esthétique et sonore. Revisiter l’un des morceaux les plus emblématiques du répertoire classique, ce n’est pas un exercice anodin. Carl Orff l’a gravé dans la mémoire collective avec sa montée dramatique et son intensité lyrique, mais Leblanc le propulse dans une autre dimension, celle d’une techno symphonique d’une ampleur vertigineuse.
Soutien maximal
Le clip, tourné dans une abbaye à l’aura mystique, est une œuvre à part entière. Les basses frappent comme des coups de tocsin, les chœurs s’élèvent en vagues célestes, et le tout s’embrase dans un final incandescent.
Depuis plusieurs mois, Leblanc s’impose comme une figure montante de la scène électronique, soutenu par des artistes comme Anyma, Argy et Adriatique. Son style hybride, fusionnant les textures électroniques et la grandeur orchestrale, trouve ici son expression la plus aboutie. Il transforme l’héritage en ascension. Une messe électronique où le sacré et la transe ne font plus qu’un.