Initial Festival 2025. Crédit : Arthur Bremond / @bisbeoo
Arthur Bremond / @bisbeoo

Initial Festival 2025 : de la première note au dernier drop, récit d’un marathon électro à Bordeaux

Publié le 1 septembre 2025

Initial a réuni des milliers de festivaliers au parc des Expositions. Deux jours intenses qui confirment Bordeaux comme place forte de l’électro.

Bordeaux, dimanche soir. Les lumières s’éteignent peu à peu sur le parc des Expositions, mais la satisfaction reste dans l’air. Pour sa quatrième édition, Initial Festival a réuni des milliers de festivaliers autour de deux scènes, The Ark 01 et Area 54, avec une programmation qui a tenu ses promesses et une ambiance qui installe définitivement le festival comme un moment fort de la rentrée.

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Un lancement énergique

Vendredi, la soirée a démarré très vite, dès 17 heures, avec Marion Di Napoli et Dana Montana, avant Pawlowski et X Club. Panteros666, appelé en renfort à la place de Funk Tribu, a livré un set percutant, visuels à l’appui, avant l’arrivée d’Anetha. La Bordelaise, attendue comme à domicile, a imposé sa présence avec précision. Notamment avec son nouveau show Exhibit. Puis KI/KI et 999999999 ont emmené la foule vers un closing intense, rythmé et sans relâche.

Sur Area 54, Vitamlyn et Laroze ont installé une atmosphère progressive. Justin Jay a réchauffé le public avec une sélection soignée, avant que The Blessed Madonna ne prenne le relais avec son éclectisme assumé. Purple Disco Machine a ensuite fait basculer la scène dans une ambiance dansante et efficace. Le live de KiNK a surpris par ses improvisations, et Panteros666 – double dose, donc – a signé une performance visuelle et sonore pour terminer la nuit.

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Du local et du global

Samedi, The Ark 01 a laissé place aux talents émergents Tars, Per Pleks et Anxhela en ouverture. Puis SNTS et Cassie Raptor ont installé un climat plus sombre. Le Bordelais Eczodia a été accueilli comme un symbole local, avant un Reinier Zonneveld en live qui a fait monter l’intensité. Clara Cuvé et Lilly Palmer ont assuré une fin de soirée qui a maintenu la salle en mouvement jusqu’au bout.

À Area 54, le collectif Amour Social Club a donné le ton, suivi par Busy P et Myd dans une veine plus solaire. Ben Böhmer a ouvert une parenthèse mélodique qui a marqué le public, avant le passage de Polo & Pan, très attendu. Âme et Maceo Plex ont ensuite enchaîné, dans des registres différents mais complémentaires, confirmant la diversité voulue par le festival.

Un festival qui trouve son rythme

Au-delà des têtes d’affiche, c’est l’organisation qui ressort. Les deux scènes sont suffisamment distinctes pour proposer des univers clairs, tout en restant accessibles. Le public circule facilement, et même si le site n’a pas le charme d’un lieu en plein air, les scénographies et les jeux de lumières se suffisent à elle même. Pas de décors superflus. « Ce que j’aime, c’est que tu peux passer de la techno la plus brute à des sets plus légers sans quitter le site », explique Marion, venue de Toulouse.

En quatre éditions, Initial a trouvé un ton et une place. Pas besoin d’être démesuré : le festival assume sa taille et son rôle de rendez-vous de rentrée. Avec un public fidèle, une programmation qui continue d’attirer des artistes majeurs et un équilibre entre découverte et valeurs sûres, Bordeaux a probablement trouvé son festival électro de référence.

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