Si vous aviez besoin d’un prétexte pour relancer un after à 11h du matin, le nouvel EP d’Anfisa Letyago est là. « Bubbledance » combine percussions sautillantes, énergie débordante et une ligne acid qui vous colle le sourire. Une techno qui n’a pas peur d’être joueuse : à écouter très fort, idéalement au bord d’un bassin gonflable.
C’est une œuvre totale, exigeante, pensée comme un manifeste cybernétique. Le triple album de Client_03 propose un monde dystopique où l’émotion se niche dans les failles du code. Pour ceux qui aiment danser avec le doute, rêver d’IA mélancoliques ou se perdre dans un BIOS corrompu, c’est une plongée fascinante.
Un EP qui sent la sueur, le plastique et les néons. Herr Krank et Deborah signent une bande-son pour rave crado dans un parking souterrain. Basslines italo, acid de sale gosse et BPM bien relevés : l’Eurodance revue et corrigée par une génération qui a grandi entre Canal+ crypté et TikTok.
Avec cet EP incisif, DJ Physical renoue avec une techno plus mentale, taillée pour les transitions moites et les heures charnières du club. Moins frontal qu’il n’y paraît, « Guess Who’s Back » joue sur la tension, les textures et les syncopes pour mieux surprendre. Un disque qui s’écoute autant qu’il se danse, parfait pour les DJ sets qui cherchent la bascule plutôt que le bulldozer.
Comme bien souvent, ce n’est pas un simple mix, c’est un récit. Garnier navigue entre les pépites méconnues avec l’élégance d’un conteur. « House Odyssey » est un voyage généreux à travers les décennies du genre, idéal pour (re)découvrir ce qui fait vibrer un dancefloor depuis 40 ans. À savourer casque sur les oreilles.
Sorti sur Escape Records, cet EP est une fusion étonnante d’électro, d’Americana et de sonorités latines, née d’un retreat créatif désertique à proximité de Coachella. Un voyage contemplatif, idéal pour s’évader le temps d’un track. Parfait pour s’offrir une parenthèse cinématographique sans quitter son salon.
La rencontre entre deux générations d’icônes. Cerrone, maître du disco cosmique, invite Christine and the Queens sur un morceau qui mêle sensualité, spleen et groove hédoniste. Une ode aux sentiments flous, à écouter à la tombée du jour, verre à la main.
Un cocktail rafraîchissant entre hip-hop instrumental, house solaire et expérimentation lo-fi. « Double Happiness » est un EP qui donne envie de faire du vélo en chemise ouverte ou de cuisiner des légumes en rythme. Un disque doux et joyeux, parfait pour relâcher la pression sans perdre le flow.
La rencontre improbable et pourtant redoutablement efficace. Guetta ressort ses synthés de stade, Hypaton y ajoute sa patte trance euro, et Bonnie Tyler crie l’amour comme en 1984. C’est kitsch, c’est énorme, c’est parfait pour danser chez soi, comme à Ibiza… les bras en l’air.
Deux ans après avoir remixé « C’est pas sorcier », Asaya boucle la boucle en louant le vrai camion pour tourner le clip de « Merci beaucoup Jamy ». Un hommage drôle et touchant, entre second degré générationnel et vrai sens du groove. À voir et à écouter pour retrouver son âme d’enfant… version club. Le clip ici.
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