Faire la fête sans alcool ni substances, en journée, dans un espace sécurisé et bienveillant, tout en envoyant du gros son ? C’est le pari audacieux de Rōse et de son label Alwarda Records, qui organisent une « Clean Party » le 18 mai au Dock B à Pantin. Une rave en plein jour (de 13h à 22h), pensée comme une alternative aux soirées traditionnelles, où la musique, l’énergie collective et le bien-être sont au cœur de l’expérience.
Une nouvelle façon de vivre la fête
L’idée de cette « clean party » est née d’un constat : celui d’un manque d’espaces où l’on peut profiter pleinement de la musique électronique sans être constamment confronté aux substances. Inspirée par des événements sobres à Zurich, Rōse imagine une teuf radicalement différente, mais fidèle à l’ADN d’Alwarda : Techno, Tekno, Psytrance, une ambiance intense et vibrante, mais sans artifice.
Pour lancer cette première édition, elle s’est associée à Lowel, DJ et organisateur bien connu de la scène parisienne. Ensemble, ils ont pensé un format qui mêle intensité musicale et conscience collective. L’objectif : prouver que la fête peut être tout aussi puissante – voire plus – quand elle est vécue en pleine lucidité.
Un espace festif, safe et stimulant
La journée s’ouvrira pour ceux qui le souhaitent par une session de breathwork, une pratique de respiration guidée pour se recentrer et s’ancrer dans le moment. L’idée est de préparer corps et esprit à l’expérience musicale à venir.
Au bar, pas de cocktails alcoolisés mais une sélection de boissons bien-être : maté, ginger beer, bières sans alcool et autres alternatives healthy. Loin de vouloir moraliser ou exclure, l’événement vise à proposer une alternative où chacun peut danser, vibrer et se connecter à la musique sans se déconnecter de soi.

Un défi collectif, une culture à réinventer
Cette clean party, c’est aussi un challenge personnel, autant pour les participant·es que pour les artistes. Repenser la fête sans artifice, c’est oser sortir de sa zone de confort et redécouvrir l’essence même du clubbing : la musique, l’intensité collective, la passion du son.
Rōse insiste : il ne s’agit pas de juger ou d’exclure ceux qui consomment, mais d’ouvrir un espace de liberté pour celles et ceux qui veulent danser autrement. Dans une ambiance bienveillante, inclusive et consciente, l’Alwarda Clean Party se pose comme une expérience régénérante autant qu’un manifeste.
Une chose est sûre : le 18 mai, la fête sera belle, brute, sincère. Et peut-être même révolutionnaire.