Un an après son show légendaire Nightvision à l’AFAS Live d’Amsterdam, Nicky Romero dévoile son set intégral, célébrant une nuit où musique, visuels et émotions ont marqué un tournant dans sa carrière.

Il y a des nuits qui transcendent l’éphémère, où le temps suspend son vol pour laisser place à l’histoire. Il y a un an jour pour jour, Nicky Romero offrait au monde Nightvision, un spectacle monumental donné à guichets fermés dans l’écrin emblématique de l’AFAS Live à Amsterdam. Aujourd’hui, comme un retour triomphal vers ce moment suspendu, le DJ néerlandais dévoile l’intégralité de ce set de deux heures, où la musique se mêle à l’image pour offrir une odyssée sensorielle à la hauteur de son héritage.

Nightvision, ce n’était pas qu’un concert. C’était une déclaration : celle d’un artiste au sommet de son art, qui, tout en embrassant ses racines, explore avec audace les territoires sonores du futur. Les spectateurs présents cette nuit-là ont été témoins d’un voyage à travers les ères fondatrices de la carrière de Nicky Romero, des hymnes progressifs qui ont ébranlé les festivals planétaires aux productions récentes, empreintes d’une esthétique underground. Le virtuose a même troqué les platines pour jouer de plusieurs instruments en live, prouvant que sa palette créative dépasse les standards du genre. Des invités surprises ont ponctué la soirée, comme pour rappeler que la musique électronique est avant tout une aventure collective.

Véritable ascension

Dans un communiqué empreint de sincérité, Nicky Romero revient sur cet événement comme un tournant personnel et artistique : « Ce show n’était pas juste de la musique, c’était une communion. Aujourd’hui, pouvoir le partager à nouveau, c’est comme redonner vie à ce moment unique pour tous ceux qui n’étaient pas là. »

Depuis ses débuts fracassants avec des titres tels que Legacy avec Krewella ou I Could Be The One avec Avicii, le DJ néerlandais n’a cessé d’évoluer. Sa label Protocol Recordings, lancée en 2012, est devenue une véritable institution, révélant des talents tout en accompagnant l’artiste dans ses propres explorations. Son alter-ego Monocule, ses collaborations avec David Guetta, Timmy Trumpet ou encore son récent remix pour “Free” de Calvin Harris et Ellie Goulding en témoignent : Nicky Romero refuse la stagnation, repousse les limites et redéfinit constamment les contours de son art.

L’année 2024 a marqué un temps de réflexion et de croissance pour Romero. Nightvision en fut le point d’orgue, mais aussi le prélude à une nouvelle ère. À l’aube de 2025, les promesses affluent : de nouveaux morceaux avec David Guetta, Gabry Ponte et Sam Feldt, et toujours cette envie d’aller plus loin.

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