D’Alison Wonderland à Rebūke en passant par Weval, Flume ou Sofia Kourtesis, la semaine du 28 juillet 2025 nous a offert un kaléidoscope de sorties ambitieuses.
Alison Wonderland – iwannaliveinadream
Trois extraits de son album à venir GHOST WORLD (prévu le 3 octobre), ces nouveaux morceaux plongent dans une mélancolie onirique. Fidèle à son écriture introspective, Alison Wonderland joue ici la carte de l’intimité émotionnelle, portée par une production aérienne qui flirte avec la pop-trap sans en faire trop. Une ballade en clair-obscur, parfaite pour rêver les yeux ouverts.
Weval & Kilimanjaro – « Open Up That Door »
Préambule à l’album de Weval attendu pour le 5 septembre, cette collaboration marque une belle rencontre entre textures analogiques et groove syncopé. Le duo néerlandais s’offre un détour UK grâce à Kilimanjaro, livrant un titre flottant, à la fois feutré et dansant. Une montée progressive, élégante et pleine de retenue.
Emma Louise & Flume – « Shine, Glow, Glisten »
Surprise de taille pour DUMB, l’album d’Emma Louise et Flume attendu le 22 août : la chanteuse australienne s’associe ici à Flume pour un titre sensuel et éclaté. La voix cristalline d’Emma se pose sur une production glitchée, presque fragile, où les textures se superposent comme des éclats de lumière. Une seconde collaboration terriblement efficace.
The Dare – « Tambourine »
Avec ce nouvel extrait de Freakquencies: Volume 1 (EP prévu le 22 août), The Dare continue de faire danser les clubs new-yorkais et les nuits digitales. « Tambourine » est une bombe post-club, entre électro-punk, EBM et pop de cave. C’est direct, brut, presque bête — mais d’une efficacité redoutable. Un hymne pour danser avec les coudes.
Rebūke – World Of Era (Album)
Projet ambitieux pour Rebūke qui dévoile un album de 15 titres en forme d’exploration temporelle. World Of Era mélange techno, trance et sonorités tribales dans une fresque dense et narrative. L’Irlandais alterne entre tension cinématographique et bangers de festival, sans jamais perdre le fil conducteur d’une techno riche en storytelling.
Sofia Kourtesis – Volver (EP)
Six titres seulement, mais une palette émotionnelle riche pour Sofia Kourtesis, qui dévoile un EP plein de chaleur, de textures latines et d’élans électroniques subtils. En invitant Daphni et Miguel Ballumbrosio, elle tisse un dialogue entre Berlin et Lima, entre club et folklore, entre battement de cœur et battement par minute. Profondément humain.
deadmau5 – « Sixes »
Nouveau chapitre pour l’EP Error5 (prévu le 8 août), « Sixes » plonge dans une esthétique plus minimale que d’ordinaire. deadmau5 déploie ici une ligne mélodique hypnotique, sur fond de glitchs discrets et d’une rythmique lancinante. Un titre qui refuse l’effet facile, préférant le détail et la subtilité à la montée frontale.
Premier extrait de l’album Tipo Cosi (10 octobre), ces trois tracks sont un condensé d’italo disco, de jazz-funk et de cool rétro. Sam Ruffillo prouve encore qu’il sait faire groover une ligne de basse mieux que personne, tout en injectant une touche de légèreté facétieuse. C’est élégant, solaire, et parfaitement calibré pour l’été qui s’étire.
Tiré de Speaking in Code (album prévu le 22 août), ce morceau oscille entre breakbeat ambient et introspection numérique. DJ Counselling livre ici un titre texturé, sensible, presque fragile dans sa construction, où les claviers embrumés croisent des nappes réconfortantes. Une pièce contemplative, idéale pour les lendemains de fête.
Le quatuor britannique continue de faire monter la température avec Come Get Dis, un double single qui fusionne garage, bassline et énergie club 100 % UK. Les deux morceaux, incisifs et percutants, confirment l’identité affirmée du crew : féminine, festive et frontale. Avec leur goût pour les breaks élastiques, Girls Don’t Sync imposent un son aussi contagieux qu’engagé. À suivre de très près sur les scènes européennes.
Sur Flight Mode EP, l’artiste basé à Genève livre deux titres gorgés de breaks puissants. C’est une proposition entre drum & bass, leftfield club et electronica cinématique, qui témoigne d’un savoir-faire technique déjà solide. Portés par une production précise et des rythmes toujours en tension, les morceaux font le grand écart entre l’introspectif et le club-ready. Une vraie belle entrée en matière.
Somewhere In Between marque le tout premier EP du producteur émergent Megisto, né en Inde et basé à Londres, sur le label STMPD RCRDS. Après ses récents singles « Can We Feel It » et « It’s My Turn », l’EP dévoile deux nouveaux morceaux – « Automatic » et « Echoes » – qui illustrent toute l’étendue de son univers musical hybride.
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