Il y a des festivals où la musique électronique est une option, un décor, une parenthèse pour noctambules bien équipés. Et puis, il y a Dour Festival. Ici, le beat n’est pas une pause, c’est la structure. L’ossature. L’argument central. Ce jeudi, le festival a dévoilé l’intégralité de son affiche 2025. Une fois encore, l’électronique y dicte le tempo. Et elle ne le fait pas à moitié.
La Balzaal, ce dancefloor à ciel ouvert devenu légendaire, ouvrira le 16 juillet avec une carte blanche offerte à Nico Moreno. Il a choisi la densité : Dax J, Øtta, NOVAH, Bad Boombox. Une nuit sans respiration. Puis viendront les évidences : Charlotte de Witte, en impératrice installée. Sara Landry, en prédicatrice. Et Marlon Hoffstadt, en euphorie eurodance sous pseudo Daddy Trance.
Mais Dour ne se contente pas d’aligner les têtes connues. Il y a Adriatique, pour calmer la pulsation sans jamais relâcher la tension. Il y a Brutalismus 3000, qui jouera en closing d’une des plus grandes scènes, preuve que les extrêmes ne sont plus périphériques. Il y a ¥ØU$UK€ ¥UK1MAT$U, qui refuse les genres, comme un électron libre dans un système déjà en fusion.
Et puis la bass music, toujours là. Dans une édition plus large, qui invite aussi FKA twigs, Pabllo Vittar ou Saint Levant, l’électro garde la main. Ce n’est pas une surprise. C’est une constance. À Dour, la fête n’est jamais un prétexte. C’est une ligne artistique. Billetterie ici.
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