Le duo australien X CLUB. continue d’imposer sa patte avec un EP aussi nerveux qu’émotionnel. Sur « Stay with Me », la rave croise la nostalgie sans perdre un pouce d’efficacité. Chaque track nous hante comme un souvenir de fin de nuit, conçu pour ce moment suspendu entre la dernière montée et le lever du jour. À ranger entre Overmono et Shed.
On le savait explorateur, mais là Adam Beyer creuse profond. Avec « Explorer Vol. 1 », le patron de Drumcode livre une fresque techno de 16 titres, pensée comme un long set intérieur. Les morceaux s’enchaînent comme des étapes d’un trip en solitaire : ça cogne, ça respire, ça réfléchit. À écouter en intégralité, idéalement en traversant une autoroute mentale de nuit.
Si la trance est un péché mignon, ce disque est un gâteau entier. Marlon Hoffstadt (toujours aussi en forme sous son alias DJ Daddy Trance) revient avec cinq tracks qui carburent à la dopamine. Mélodies XXL, voix pitchées, breaks qui collent la chair de poule : l’EP sent les bras en l’air et les regards flous. C’est naïf, peut-être. Mais c’est jouissif.
Un album comme une conversation douce-amère. Barry Can’t Swim navigue entre introspection néo-jazz, beats broken, rêveries lo-fi et house romantique. « Loner » est une caresse sur une joue fatiguée, un disque qui parle de solitude sans jamais sombrer. C’est humble, émouvant, et diablement bien produit.
Deux noms qu’on suit de très près, pour un track qui mérite l’attention. « Drip in Silence » joue la carte de l’hybridation entre tension industrielle et poésie murmurée. Un titre aussi sensuel qu’instable, parfait pour les sets qui cherchent à hypnotiser plutôt qu’assommer. Une pièce de choix pour les amoureux de textures troublantes.
Si vous aimez les montées mélodiques qui vous prennent au ventre, Romain Garcia est là pour vous. Son nouvel EP distille une house émotionnelle qui ne cède jamais à la facilité. Chaque drop semble suspendu dans l’air, chaque mélodie raconte une histoire. Une parfaite bande-son pour un coucher de soleil, ou pour rêver un peu plus fort au bureau.
Quand les beats solaires de Trinix rencontrent le piano romantique de Sofiane Pamart, cela donne « Oro » : une ballade électronique dorée, entre mélancolie et lumière. Tout en retenue, le morceau avance comme un souffle chaud, porté par des accords simples mais poignants, un groove discret et une émotion à fleur de peau. C’est un track qui fait voyager sans bouger, parfait pour rêver sur la route ou s’évader les yeux fermés. Une fusion élégante entre deux sensibilités complémentaires.
Quand les voix se taisent, les textures prennent la parole. Ashel signe un morceau contemplatif et élégant, entre IDM sous tranquillisants et deep techno en apesanteur. Une pause bienvenue dans cette sélection parfois turbulente, à écouter au casque, rideaux tirés.
On ne s’y attendait pas, mais on adore. Bassjackers reprennent Die Antwoord en mode EDM turbo et le résultat est un monstre festif, totalement outrancier, donc totalement jouissif. Un plaisir coupable assumé, à balancer sans honte dans les festivals ou dans votre cuisine, volume à fond.
Quand trois mastodontes de l’EDM s’associent, ça peut vite sentir le big mac sonore. Mais ici, miracle : la mayonnaise prend. « Our Time » est un hymne trance-pop euphorisant, avec un vocal d’Amél qui fait frissonner les bras et des drops taillés pour les stades. C’est too much, mais c’est précisément pour ça qu’on y retourne. (Lire notre article).
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