Alors qu’il joue ce vendredi 22 novembre au Yoyo (Palais de Tokyo), le patron du label français Calamar Records, Moojo, s’est confié dans nos colonnes. Retrouvez l’interview complète dans le prochain numéro de DJ Mag.
Ce vendredi 22 novembre, tu seras au Yoyo, club situé au Palais de Tokyo. Est-ce que tu peux me donner un petit teasing ?
Je suis très fier, car c’est la première fois qu’on organise une soirée dans une aussi grande salle, en représentant le label avec trois artistes en headliner (NDLR : avec Kashovski et Demayä, billetterie ici). Le Palais de Tokyo est un lieu iconique que j’ai déjà eu la chance de faire, et l’atmosphère y est unique : une fête mêlée à l’intensité d’un concert. C’est magique.
J’ai presque plus hâte qu’on joue tous ensemble que de faire mon propre set. On sera devant 1000 personnes ou plus, venues soutenir le label, et c’est énorme. Paris, même si je suis français, ce n’est pas vraiment “chez moi”, mais c’est une immense fierté de pouvoir jouer dans une salle aussi belle.
Les retours positifs ont été incroyables, que ce soit sur la page du label ou mes réseaux. J’ai reçu tellement de demandes que je n’ai pas pu organiser de jeu-concours pour des tickets, au risque de frustrer le promoteur ! Je suis sûr que ce sera un moment marquant pour le label, et pour nous tous. On est prêts !
C’est ton moment fort de la fin d’année ?
Quatre moments marqueront ma fin d’année. D’abord, la soirée au Palais de Tokyo, un événement clé pour le label, dans une salle iconique. Ensuite, comme chaque année, je jouerai au Grand Prix d’Abu Dhabi, un moment toujours spécial.
Avant la fin de l’année, je sortirai avec Demayä un remix de « Linda », un morceau de Martin Solveig issu de son album « Sur la Terre » (2002). Cet album m’a marqué dans mon adolescence, donc revisiter ce titre est un immense honneur.
Enfin, je jouerai pour la première fois en Afrique du Sud les 18 et 19 décembre, à Cape Town et Johannesburg. L’Afrique du Sud, berceau de l’Afro House, représente un rêve que je réalise enfin, et en plus, c’est le week-end de mon anniversaire. Terminer l’année ainsi, c’est juste fabuleux.
Comment prépares-tu ce genre de moments pour capter l’énergie d’un public?
Je prépare toujours une playlist large pour mes sets, avec un plan d’environ deux heures, mais aussi une sélection étendue. Tu ne sais jamais vraiment ce qui va se passer, et lire le public, c’est un de mes plus grands kiffs. Ça me ramène à mes débuts, avec mes CDs gravés, à tester et ajuster selon la vibe. Vendredi à Paris, je vais commencer dans un certain mood et les amener quelque part, en racontant une histoire. Créer cette connexion, sentir l’énergie passer, c’est ça, le vrai plaisir d’être DJ.
En dehors de tes trois actualités de fin d’année, as-tu une collaboration secrète que tu peux nous révéler ?
Il y a un projet qui sortira avec Flo Hugel, mais je ne sais pas encore quand exactement. C’est en préparation, donc restez attentifs. Il y aura aussi quelque chose avec Diplo. Je ne vais pas en dire trop, mais je peux vous donner un petit indice : en février, je pars à Los Angeles pendant un mois avec ma bande de potes et ma team. Pourquoi ? Parce que je vais écrire mon premier album.
Je vous laisse faire les connexions. On garde un peu de mystère et d’imagination pour la suite, mais je peux vous dire que ça s’annonce vraiment excitant.