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Interview : Alan Freeman

Publié le 31 janvier 2023

Entre tech-house, future rave et deep house, le DJ et producteur suisse nous dit tout sur son premier album ‘Lost’.

DJ depuis plus de vingt ans et producteur depuis une décennie, Alan Freeman a clôturé son année 2022 avec la sortie d’un premier album intitulé ‘Lost’. L’occasion pour l’artiste suisse de marquer un jalon important dans sa carrière et d’exprimer tout l’éclectisme de son spectre musical le temps de dix titres qui oscillent entre tech-house, deep house ou future rave version David Guetta et MORTEN. Avec déjà le regard tourné vers la suite et une année 2023 qui s’annonce particulièrement dense pour lui, Alan Freeman revient sur son parcours, ses influences et nous livre les secrets de fabrication de son disque.

Comment es-tu entré dans le monde de la musique électronique ?

Ça fait plus de 20 ans que je suis DJ. J’ai commencé avec la musique house et celui qui m’a vraiment attiré dans cet univers c’est David Guetta.

Qu’est-ce que tu apprécies particulièrement avec quelqu’un comme David Guetta ?

David Guetta fait des choses très différentes. Il suffit de voir quand il joue en club ou en festival, cela n’a rien à voir. Mais ce que j’apprécie particulièrement chez lui c’est comment il a révolutionné la musique électronique et ce qu’il continue à faire aujourd’hui à son âge. C’est un magicien.

Tout comme lui tu es aussi passé de DJ à producteur. Qu’est-ce qui t’a motivé dans cette démarche ?

En tant que DJ je passais mon temps à faire écouter aux gens la musique des autres et j’ai eu envie de leur faire écouter ma musique aussi.

Est-ce que la transition a été facile pour toi ?

Non c’était très difficile. Ça a pris beaucoup de temps pour trouver ce que je voulais faire. Mais à force de m’enfermer en studio et d’être seul dans mon univers, j’ai fini par trouver. J’ai commencé par la deep house puis la tech-house et maintenant je fais presque tous les styles qui peuvent exister.

On ressent d’ailleurs parfaitement cet éclectisme avec ton album ‘Lost’. C’était important pour toi de ne pas te cantonner à un seul genre ?

Oui totalement. Si tu es à la maison ou en voiture et que je fais un album de dix titres qui est que tech-house ou que deep house par exemple, au bout du troisième tu vas avoir envie de changer de style, voir d’artiste. Donc sur l’album je commence avec de la trap puis on passe à de la tech-house, de la deep house et de la future rave.

Dans tous les genres que tu peux écouter ou faire, est-ce qu’il y en a que tu apprécies plus particulièrement ?

En ce moment j’adore la future rave de David Guetta et MORTEN, je pense que c’est le meilleur style actuel. Et j’apprécie aussi beaucoup la tech-house.

Et est-ce qu’il y a d’autres styles que tu aimerais essayer à l’avenir ?

Il y a un style que je n’ai pas encore fait et que j’aimerai essayer c’est le dubstep.

Pour revenir à ton album, est-ce que dès le départ tu savais ce que tu voulais faire ou au contraire tu as tâtonné dans ton processus créatif ?

Non je savais déjà quels styles de musique je voulais mettre dans l’album et comment je voulais l’organiser.

Et est-ce qu’au moment de la confection des morceaux tu penses déjà à comment tu vas pouvoir les jouer sur scène ou en club ?

Moi ça fait presqu’un an que je ne me suis plus produit en club. J’ai passé beaucoup de temps en studio et j’ai aussi été très présent pour ma famille. J’ai dû endosser le rôle de producteur et de papa en même temps. Mais maintenant, il y a beaucoup de clubs qui me demandent de revenir. Et si je reviens mixer, bien sûr je vais intégrer les morceaux de l’album et les remixer pour l’occasion. Surtout un titre comme ‘Lost’ j’ai très hâte de le jouer.

‘Lost’ est d’ailleurs le morceau qui donne le titre à l’album. J’imagine qu’il a une place à part pour toi.

Oui tout à fait. Ce morceau m’a pris presqu’un an et demi de travail et il est passé par cinq styles totalement différents. Il y a également six ou sept vocalistes qui ont chanté dessus et j’ai fini par choisir cette chanteuse américaine qui est présente en tout sur trois titres de l’album.

Tu le disais, tu es DJ depuis plus de 20 ans et tu fais ta propre musique depuis une décennie. Est-ce que tu as aujourd’hui des objectifs ou des rêves que tu souhaites atteindre avec ta carrière musicale ?

Moi je n’ai pas commencé la musique pour gagner de l’argent. Mon souhait c’est avant tout de laisser mon nom derrière moi. Que les gens se disent « ça c’était la musique d’Alan Freeman ». Parce qu’il y a beaucoup d’artistes qui sont montés très vite mais qui sont aussi partis très vite. Tu prends quelqu’un comme Avicii, même dans 50 ans on continuera à aimer sa musique et à parler de lui.

Quelle est la suite pour toi maintenant ?

Je travaille en ce moment sur cinq titres et puis comme je le disais, j’ai beaucoup de demandes pour retourner en clubs en Suisse. Donc on verra la suite.

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