Anetha a revisité "Nuit Blanche". - Crédits : Victor Jacques

Anetha réveille « Nuit Blanche » : un classique des années 2000 sous tension techno

Publié le 27 février 2025

Anetha revisite « Nuit Blanche », pépite électro des années 2000, en lui insufflant une intensité techno percutante. Une relecture audacieuse qui transforme ce classique en machine de guerre pour les dancefloors.

Il y a des morceaux qui marquent une époque, des mélodies qui collent aux souvenirs comme une empreinte indélébile. « Nuit Blanche », le titre culte des années 2000 de Vive la fête, en fait partie. Quinze ans après sa sortie, c’est Anetha qui se charge de le ramener à la lumière, le remodelant à sa manière, entre rythmiques affûtées et intensité hypnotique.

La DJ et productrice française, figure de proue de la techno industrielle et du hard groove, signe ici une relecture audacieuse et sous tension, fidèle à son style explosif, pour marquer le lancement de la nouvelle compilation de Mama Told Ya, MTY-FEU « Ils s’embrasèrent, réduits ensemble », prévue pour le 11 avril. Pour elle, il ne s’agit pas seulement de revisiter un morceau, mais d’en prolonger l’empreinte émotionnelle, d’en exacerber la tension et la frénésie.

Un retour en pleine lumière

Derrière cette reprise, il y a une démarche assumée : « Nuit Blanche » n’est pas qu’un simple sample ou un clin d’œil nostalgique, c’est une réinterprétation nerveuse, taillée pour les dancefloors, où l’énergie brute vient se heurter à la nostalgie d’une époque. Là où l’original flirtait avec une électro vaporeuse et onirique, Anetha injecte un cocktail d’adrénaline, jouant sur des textures percussives acérées et des basses incisives.

Le résultat ? Un morceau qui garde son âme mais change de corps, devenant une machine de guerre calibrée pour les sets nocturnes et les clubs sous tension. Un hommage autant qu’une métamorphose, dans la droite lignée du son qu’Anetha défend depuis plusieurs années.

Un clin d’œil générationnel

Pour les amateurs de techno et les nostalgiques des années 2000, cette reprise a un goût particulier. Elle rappelle à quel point certaines mélodies peuvent traverser les décennies sans perdre de leur impact, tant qu’elles trouvent des artistes pour les réinventer. Anetha, en s’attaquant à « Nuit Blanche », ne se contente pas de raviver un souvenir : elle le projette dans un autre univers, plus sombre, plus viscéral, mais toujours aussi envoûtant.

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