A l'UNTOLD en Roumanie, Hugel nous a confirmé être en train de finaliser son premier album.
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INTERVIEW : Hugel annonce être en train de boucler son premier album

Publié le 12 août 2025

Rencontré à l’UNTOLD en Roumanie, le Français Hugel, star de latin house, revient sur son été et dévoile préparer son tout premier album, qu’il finalisera à Los Angeles en octobre.

Ce soir (samedi 9 août), après le passage de Metro Boomin, le stade s’est vidé… mais aucun problème pour toi, tu as réussi à le remplir à nouveau. Connaissais-tu déjà le public roumain ?

Hugel : Je joue souvent en Roumanie, environ quatre ou cinq fois par an. C’est un marché que je connais bien. En général, on fait des arénas de 6 000 personnes, mais ce soir, le stade… c’était dément. L’énergie était unique, très puissante. L’énergie que les gens t’envoient c’est costaud. C’est similaire à de la drogue pure.

Cet été, tu as aussi une résidence au Hï Ibiza avec ton label Make The Girls Dance. Comment se passe-t-elle ?

Je suis très content. On ne va pas se mentir, c’est un hit. Tout le monde en parle, les retours sont incroyables, et on est sold out tous les soirs. C’est un rêve devenu réalité. Je profite à fond du moment présent, de cette saison magnifique.

On te voit peu en France cet été, y a-t-il une raison ?

Je ne dirais pas « peu », mais c’est vrai que je suis plus à l’étranger. J’ai quand même joué à Cannes, au Medusa, à Paris, et je serai au Touquet bientôt. Après, ça dépend aussi des événements. En France, il n’y a pas encore énormément d’occasions dans la veine de ce que je fais. La scène latin house n’y existe pas vraiment. Il y a une scène afro house, dont je fais partie avec un son afro-latino. Mais une scène dédiée, non.

Ce soir, tu as joué « I Adore You », ton gros succès de 2024. Comment est né ce morceau ?

On l’a écrit avec Topic, Daecolm et Arash. L’idée était de jouer sur l’expression « I adore you », qui est plus forte que « I love you » et rarement utilisée dans une chanson. On voulait un message joli et original à dire aux nanas que tu rencontres en soirée. On s’est dit : « ça va faire une belle chanson qui plaira aux filles ». Après je ne m’attendais pas à ce qu’elle marche autant.

Je voulais aussi revenir sur ta récente déclaration : « Le DJ doit se faire par le cœur, pas pour le lifestyle jet privé ». Peux-tu développer ?

L’art, ce n’est pas fait pour faire de l’argent à la base. Quand j’ai commencé à faire de la musique, à mes 12 ans, que j’écrivais mes premiers textes de rap, je voulais, entre guillemets, extraire mes émotions, une énergie. Avec les réseaux sociaux, beaucoup fantasment sur la « belle vie » des artistes, mais il faut rester concentré sur la musique et le ressenti. Je pense que l’argent vient tout seul après.

Make The Girls Dance est rapidement devenu un label phare. Quelle était l’idée derrière ?

Populariser un style afro-latino qui n’existait pas vraiment sur le marché. On a ralenti le BPM de la latin house, mélangé avec les tendances afro, et ça a pris d’assaut les dancefloors. Ça cartonne partout. C’est beau de voir qu’on a enfin une audience mondiale qui connecte avec ce qu’on fait.

Et tes projets à venir ? Un album ?

Ma résidence au Hï Ibiza est mon gros projet 2025 parce qu’il m’a fallu 21 ans pour en arriver là . Et oui, je prépare mon premier album, que je finirai à Los Angeles en octobre. C’est important pour moi de laisser une trace dans l’histoire avec un son qui me ressemble vraiment.

Lire aussi. UNTOLD 2025 : une dernière nuit historique pour les 10 ans du festival

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